SAVOIR AU PRÉSENT EN DATES
DES PROGRAMMES PIONNIERS DONT CERTAINS ONT MARQUÉ LA POLITIQUE CULTURELLE
3 juillet 1981 :
Création de Savoir au Présent parrainée par des personnalités des milieux artistiques et culturels, tels Pierre Soulages, Georges Aperghis, Betsy Jolas, Georges Boudaille, Georges Pérec et César.
21 novembre 1982 :
À distance du socio-culturel, Savoir au Présent met en oeuvre la première formation à la médiation culturelle. Une initiative qui fera école… Jusqu’en 1994, 800 personnes seront concernées par les formations de Savoir au Présent.
15 octobre 1983 :
Après trois années de travail, l’exposition Savoir au Présent… les Arts Plastiques, qui concrétise la relation nouvelle à l’art contemporain qu’introduit l’association, est inaugurée conjointement au Parvis de Tarbes et au Centre Culturel de Foix. Elle circule ensuite dans 35 organismes de toute la France et accueille plus de 10 000 visiteurs.
14, 15 et 16 décembre 1983 :
À partir d’un stage de formation pour Habitat, Savoir au Présent multiplie les présences d’artistes au sein des entreprises pour une fertilisation de l’art d’une part, des activités dans l’entreprise de l’autre. Renault, Kodak, le Crédit Agricole, Bréguet-Dassault, Bull, la SAT, la SNECMA, Aéroports de Paris, EDF, ICI Valentine… comptent parmi les entreprises ayant bénéficié de cette démarche.
20 janvier 1985 :
Savoir au Présent devient co-responsable de la Commission Arts plastiques d’Action culturelle du rectorat de Créteil, charge confiée pour la première fois à un organisme extérieur à l’Éducation nationale. La position de l’agence reste novatrice et radicale : pour plus d’éducatif, ni l’art ni les artistes ne doivent être instrumentalisés… Les collaborations avec l’Éducation nationale se multiplient.
5 juillet 1985 :
Avec son programme Entrez les Artistes, Savoir au Présent introduit en France les toutes premières Résidences d’artiste. Elle engage en parallèle la réflexion visant à clarifier les fondements de ce type de dispositif qui tire toute sa richesse des tensions contradictoires entre soutien authentique des artistes et promesse culturelle. Entre 1985 et 1998, 150 artistes – plasticiens, peintres, sculptures, designers, stylistes, photographes, artistes multimédia, vidéastes – ont bénéficié d’une bourse Entrez Les Artistes et d’un atelier au sein d’un établissement scolaire, culturel ou d’une entreprise. Son expérience fait naître d’autres initiatives que Savoir Au Présent soutient et accompagne à l’échelle nationale. À la fin des années 2000, les Pôles d’art inaugurent une nouvelle génération de Résidences d’artiste au sein de filières industrielles traditionnelles ancrées sur le territoire. Véritables pôles temporaires à l’échelle territoriale, suscitant des expériences esthétiques, des prises de conscience et des découvertes fécondantes, le programme se développe avec les entreprises.
De 1988 à 1992 :
Savoir au Présent organisa les colloques nationaux : « École / Milieu artistique » au Sénat et « Art et Espace public » à l’Assemblée Nationale, avec la Délégation aux Arts Plastiques, qui vise à redonner une impulsion à d’étroites collaborations entre plasticiens et architectes pour modeler l’espace public contemporain.
3 novembre 1988 :
Démarrage du programme Résonances, qui met en regard les processus de création artistique et de recherche scientifique, avec l’inauguration d’une oeuvre de Louis Chacallis dans le Grand Réservoir de l’Hôpital Bicêtre, en présence des chercheurs qui ont suivi la phase de création. Trois autres Résonances suivront.
6 mai 1993 :
Lancement officiel du programme Télémaques. Le dispositif s’appuie sur des programmes de qualité – documentaires, fictions, reportages – proposés par nos partenaires France 2, France 3, la Scam ou Arte, afin d’en approcher les enjeux, les contraintes et les logiques de production. Jusqu’à présent, plus de 5 000 enseignants et 100 000 élèves y ont participé.
21 janvier 1996 :
Sont lancées les Francographies de l’art, séminaire intercontinental qui explore les ressorts de la position esthétique. Le dispositif permet à des critiques d’art européens francophones de donner leur plume au travail d’artistes africains ; et à des critiques africains, d’éclairer la production d’artistes européens.