crise-de-lart-lise-didier-moulonguet-liberation-8-juillet-1993

LES FRANCOGRAPHIES DE L’ART

 

1992, le milieu de l’art s’enflamme, s’empoigne, se vilipende, s’injurie, « Y a t-il encore des critères d’appréciation de l’art contemporain ? ».

 

Peut-on par l’éclairage d’une tradition par l’autre, refonder le registre de la parole sur l’art ?         
C’est ce que propose Savoir au Présent propose avec les Francographies de l’Art, un dispositif conçu autour de séjours de critiques d’art et d’échanges intercontinentaux Afrique/Europe.

 

LE DISPOSITIF

 

Élus par un jury d’experts, les lauréats sont accueillis lors de séjours dans l’autre continent par un confrère critique d’art et bénéficient d’une bourse de recherche. Le déplacement de critiques d’art d’un continent à l’autre stimule les réflexions.

Pendant quatre semaines, l’invité participe à des visites d’exposition qui sont l’occasion d’échanges avec divers professionnels de l’art contemporain (conservateurs, galeristes, commissaires d’exposition, artistes, éditeurs). Chaque lauréat se concentre ensuite sur une œuvre sur laquelle il rédige un texte critique. À partir de ces textes, de larges débats associent les structures alentour et des personnes sensibles à l’art contemporain.

Une rencontre finale rassemble les uns et les autres pour rendre compte des expériences et en tirer des enseignements.

 

LES LAURÉATS

 

  • Les nombreux travaux de Yacouba KONATÉ (43 ans, Ivoirien) en philosophie, sociologie et critique d’art valent à cet homme discret et profond, d’être considéré comme un grand professionnel par ses pairs, tant en Afrique qu’en France. Sur le plan artistique, il s’intéresse à trois photographes, Bouna Medoune Seye, Dorris Haron Kasco et John Liebenberg, aussi bien qu’à Frédéric Bruly Bouabre, aux artistes de la Récupération ou encore à Christian Lattier auquel il consacre en 1993 un ouvrage chez Sépia.

À l’issue de la semaine de travail, il décide d’écrire un texte critique sur Erik DIETMAN.

  • Tanella BONI (42 ans, Ivoirienne), également professeure de philosophie à l’université d’Abidjan, publie de nombreux textes de philosophie et des critiques littéraires. Au Collège international de Philosophie, elle travaille sur le thème de « l’écriture et la métamorphose ». Elle a publié des romans, des poèmes, des livres pour la jeunesse. Sur l’art, elle prépare un essai sur Grobli Zirignon, peintre et psychanalyste. Critique d’art pour des galeries d’art d’Abidjan, elle participe aussi à une expérience d’écriture de poèmes sur photos. Ces différents registres ainsi que l’ancrage de activité poétique ont bénéficié à l’ensemble du groupe.

Après la visite de l’atelier de Bernard MONINOT effectué par le groupe, c’est sur cet artiste qu’elle choisit d’écrire.

  • Farid ZAHI (36 ans), chercheur marocain, témoigne de la maîtrise d’acquis méthodologiques et conceptuels issus de ses travaux en littérature comparée. Ses centres d’intérêts sont nombreux, notamment la photographie et l’audio-visuel. La structure mentale fortement charpentée dont il témoigne se double d’une grande finesse autant que de profonds engagements. Il n’a pas manqué de soulever des points inattendus.

C’est à l’œuvre de Jacqueline DAURIAC qu’il décide finalement de s’attacher.

  • Mohamed DLIMI est Maître-assistant à l’École des Beaux-Arts de Tunis. Il a écrit de nombreuses présentations ainsi que des compte-rendu journalistiques sur des expositions. N’étant pas à proprement parler un critique d’art, il a cependant développé une réflexion sur l’esthétique. L’expérience des Francographies de l’Art répond à son souhait d’approfondir le registre de la critique d’art.

Il choisit d’écrire un texte sur l’œuvre de Véronique JOUMARD.

LES FRANCOGRAPHIES DE L’ART

 

1992, le milieu de l’art s’enflamme, s’empoigne, se vilipende, s’injurie, « Y a t-il encore des critères d’appréciation de l’art contemporain ? ».

 

Peut-on par l’éclairage d’une tradition par l’autre, refonder le registre de la parole sur l’art ?         
C’est ce que propose Savoir au Présent propose avec les Francographies de l’Art, un dispositif conçu autour de séjours de critiques d’art et d’échanges intercontinentaux Afrique/Europe.

 

LE DISPOSITIF

 

Élus par un jury d’experts, les lauréats sont accueillis lors de séjours dans l’autre continent par un confrère critique d’art et bénéficient d’une bourse de recherche. Le déplacement de critiques d’art d’un continent à l’autre stimule les réflexions.

Pendant quatre semaines, l’invité participe à des visites d’exposition qui sont l’occasion d’échanges avec divers professionnels de l’art contemporain (conservateurs, galeristes, commissaires d’exposition, artistes, éditeurs). Chaque lauréat se concentre ensuite sur une œuvre sur laquelle il rédige un texte critique. À partir de ces textes, de larges débats associent les structures alentour et des personnes sensibles à l’art contemporain.

Une rencontre finale rassemble les uns et les autres pour rendre compte des expériences et en tirer des enseignements.

 

LES LAURÉATS

 

  • Les nombreux travaux de Yacouba KONATÉ (43 ans, Ivoirien) en philosophie, sociologie et critique d’art valent à cet homme discret et profond, d’être considéré comme un grand professionnel par ses pairs, tant en Afrique qu’en France. Sur le plan artistique, il s’intéresse à trois photographes, Bouna Medoune Seye, Dorris Haron Kasco et John Liebenberg, aussi bien qu’à Frédéric Bruly Bouabre, aux artistes de la Récupération ou encore à Christian Lattier auquel il consacre en 1993 un ouvrage chez Sépia.

À l’issue de la semaine de travail, il décide d’écrire un texte critique sur Erik DIETMAN.

  • Tanella BONI (42 ans, Ivoirienne), également professeure de philosophie à l’université d’Abidjan, publie de nombreux textes de philosophie et des critiques littéraires. Au Collège international de Philosophie, elle travaille sur le thème de « l’écriture et la métamorphose ». Elle a publié des romans, des poèmes, des livres pour la jeunesse. Sur l’art, elle prépare un essai sur Grobli Zirignon, peintre et psychanalyste. Critique d’art pour des galeries d’art d’Abidjan, elle participe aussi à une expérience d’écriture de poèmes sur photos. Ces différents registres ainsi que l’ancrage de activité poétique ont bénéficié à l’ensemble du groupe.

Après la visite de l’atelier de Bernard MONINOT effectué par le groupe, c’est sur cet artiste qu’elle choisit d’écrire.

  • Farid ZAHI (36 ans), chercheur marocain, témoigne de la maîtrise d’acquis méthodologiques et conceptuels issus de ses travaux en littérature comparée. Ses centres d’intérêts sont nombreux, notamment la photographie et l’audio-visuel. La structure mentale fortement charpentée dont il témoigne se double d’une grande finesse autant que de profonds engagements. Il n’a pas manqué de soulever des points inattendus.

C’est à l’œuvre de Jacqueline DAURIAC qu’il décide finalement de s’attacher.

  • Mohamed DLIMI est Maître-assistant à l’École des Beaux-Arts de Tunis. Il a écrit de nombreuses présentations ainsi que des compte-rendu journalistiques sur des expositions. N’étant pas à proprement parler un critique d’art, il a cependant développé une réflexion sur l’esthétique. L’expérience des Francographies de l’Art répond à son souhait d’approfondir le registre de la critique d’art.

Il choisit d’écrire un texte sur l’œuvre de Véronique JOUMARD.

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