PÔLES D’ART

Artistes et entreprises : des dynamiques fécondes

 

Quatre Pôles d’Art ont été menés dans des entreprises de filières économiques d’Aquitaine et du Jura. Chacun de ces Pôles d’art sédimentent l’offre culturelle au-delà de l’entreprise.

À partir des musées, établissements scolaires, centres culturels, réseaux professionnels, les habitants découvrent la démarche de l’artiste au fil du temps et son travail lors d’expositions et d’initiatives prises par les professeurs et les acteurs culturels.

 

  • À Morcenx, Clémence Renaud développe son travail autour de l’idée de sculpture sonore au coeur des Landes, chez FINSA, qui produit des panneaux de bois. Pour Tanguy Massart, directeur général, c’est l’occasion de s’interroger avec l’ensemble de son équipe sur la notion de créativité et d’interroger l’identité même de l’entreprise appartenant à un groupe gallicien.

 

  • À Tarnos, sur la rive landaise de l’Adour, Jennifer Caubet confronte ses recherche sur le rapport de la forme à l’espace avec le travail des ingénieurs du département énergie process et environnement de Bertin Technologies, un des leaders de l’innovation industrielle. Jean-Charles Mulet, directeur du site de Tarnos, voit dans cette collaboration « extraordinaire » une source d’innovation fertile pour lui comme pour l’artiste.

 

  • Simon Artignan, qui questionne notre rapport au monde à travers ses sculptures et ses installations avec poésie et humour, est accueilli par le Musée de la Lunette à Morez en relation avec l’entreprise Oxibis à Morbier. Ce lunetier développe des modèles de production et de distribution innovants dans ce secteur, fleuron de l’économie du Haut-Jura mais pour qui la concurrence internationale a eu des conséquences importantes sur la vie de la filière et du territoire. Pour les fondateurs d’Oxibis, cette collaboration temporaire s’inscrit dans le moment d’ouverture et d’inventivité important pour la filière.

 

  • Axel Rogier-Waeselynck a, quant à lui, intégré la Soficar à Abidos, pionnier de la fabrication de fibres de carbones, implanté sur le bassin industriel de Lacq, territoire emblématique de l’histoire économique des Pyrénées-Atlantiques. Cet artiste interroge dans sa pratique la notion d’image, de paysage et de territoire à travers des sculptures et des installations. L’équipe dirigeante de la Soficar est séduite par l’idée d’introduire dans l’entreprise un processus de recherche artistique et d’observer l’impact de cette présence sur les services prêts à s’y confronter.